Le projet de loi relatif au travail, à la modernisation, du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, a été adopté le 21 juillet avec le recours de l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer le texte sans vote en troisième et dernière lecture à l’Assemblée.
Cependant plusieurs syndicats et parlementaires ont déposé un recours devant le Conseil Constitutionnel.
Quelques changements :
Pour les entreprises de moins de 11 salariés : il faut un trimestre de baisse du chiffre d'affaires ou de baisse des commandes.
Pour les entreprises entre 11 et 49 salariés : il faut deux trimestres de baisse du chiffre d'affaires ou de baisse des commandes.
Pour les entreprises de 50 à 299 salariés : il faut trois trimestres de baisse du chiffre d'affaires ou de baisse des commandes.
Pour les entreprises de 300 salariés ou plus : il faut quatre trimestres de baisse du chiffre d'affaires ou de baisse des commandes.
La durée légale reste à 35 heures. Les accords d’entreprise prime sur l’aménagement du temps de travail. Si absence d’accords entreprise s’appliquera les accords de la branche ou à défaut la loi.
Allongement de la durée de congés pour le décès d’un enfant à 5 jours et 2 jours pour le décès des parents, beaux-parents, d’un frère ou d’une sœur.
Interdiction de licenciement pour les mères revenant d’un congés maternité passe de 4 à 10 semaines.
Création du « service public territorial » pour aider les entreprises de moins de 300 salariés pour toute question liée au droit du travail.
Le plafond du CPF pour les salariés sans diplôme monte de 150 à 400 heures.
Suppression de la visite médicale systématique à l’embauche sauf pour les postes à risque.
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